Voie des Dalles





Samedi 28 Mai 2011

Mes parents n'ayant encore pas eu l'occasion de découvrir les Gorges du Verdon, nous partons tous ensemble pour la Palud avec deux objectifs différents: le sentier Martel pour mes parents, et la Voie des Dalles (D+/II/250m/5c) pour Nico et moi. Une voie pas difficile et choisie bien à propos, puisque c'est la reprise en grande voie pour Nico et nos chaussons étant en ressemelage, Nico grimpe avec des chaussons trop petits pour lui et moi avec mes vieux chaussons pourris.





Mais avant de grimper il faut d'abord descendre, comme toujours dans le Verdon, cette fois par un sentier qui nous mène en une petite heure au pied de la voie.


J'attaque la première longueur, un 5b+ tranquille mais à l'adhérence douteuse, cette longueur moussue ne devant probablement pas souvent voir le soleil.






Nico me rejoint, les pieds déjà en feu dans ses chaussons trop petits (plus que 8 longueurs, ça va bien se passer!), et ne se sent pas encore de se lancer en tête. C'est donc moi qui m'y colle, pour un nouveau 5b+ en fissure, dont le rocher est déjà bien meilleur.






Puis Nico se lance dans la longueur suivante, ça commence à aller mieux mais la confiance dans ses pieds n'est pas encore là.









Les longueurs s'enchaînent, toutes agréables, et ça déroule bien sur un bon rocher bien adhérent. Une mention spéciale pour L6, une superbe et raide écaille en 5c+, sur prises excellentes, un régal!




Ci dessus, Nico en termine avec L6. Ci-dessous, ma pomme au départ de L7, une belle dalle là encore sur de bonnes prises. L8 gâche un peu la ligne, puisqu'il s'agit d'une longueur de transition dans un jardin suspendu.



Il faut garder un peu de jus pour la dernière longueur, dont le départ est raide, mais surtout pour la fin de la longueur, dont le tirage est assez pénible.






Retour au point de départ au bord de la route, puis nous rejoignons mes parents au chalet du caf des Malines pour boire un verre avant de rentrer.







Presqu'île de Giens

Dimanche 22 Mai 2011




Pendant que Nico fait une rando VTT avec des collègues, je pars avec mes parents direction la Presqu'île de Giens, que Nico m'a conseillé d'aller visiter.

Bon... c'est tout bétonné, et entre les parkings payants et l'embarcadère pour Porquerolles, circulez, il n'y a rien à voir! Ou plutôt si, il y a la mer, la Tour Fondue, de quoi jouer avec le reflex, et c'est à peu près tout.

Peut être que si on était allés à Porquerolles, justement, ça aurait été plus joli, mais quand on n'a pas le temps...






Balade à Entrecastaux

Samedi 21 Mai 2011






Et bien voilà, quand nous sommes tous les deux, nous passons notre temps à aller grimper ou faire du vélo, et du coup, nous ne prenons le temps de randonner que lorsque nos parents sont là. Cette fois, avec mes parents, nous partons d'Entrecastaux pour une agréable petite boucle en forêt, ce qui nous donne l'occasion de visiter ce charmant petit village, avec son chateau et ses jardins, à deux pas de chez nous.



Chateauvert

Dimanche 15 Mai 2011



Encore une journée où mes plans tombent à l'eau: alors que j'avais prévu d'aller faire une grande voie au Cap Canaille, le mistral en a décidé autrement. Nico, bon prince, accepte tout de même d'aller faire un tour à Chateauvert, qui n'est pas son site d'escalade de prédilection. L'occasion pour lui de travailler quelques voies en moulinette avant de se lancer à nouveau dans les grandes voies. Et pour bien terminer la journée, une petite baignade rafraichissante dans l'Argens et une bonne glace à St Maximin, que demander de plus?



Notre Dame des Anges

Samedi 14 Mai 2011




Une journée bien maussade s'annonce aujourd'hui, nous faisant oublier toute velléité de grande voie, voire d'escalade tout court. Grand bien nous en a pris, puisque nous nous sommes rabattus sur une sortie en vélo de route: 50km sous un ciel menaçant pour finir sous une pluie battante!






L'occasion pour moi de découvrir également la chapelle de Notre Dame des Anges, qui se mérite au terme d'une longue montée...











Verdon: Ula

Dimanche 8 Mai 2011







Pendant que Nico partait faire une rando VTT au Verdon, je partais moi aussi là bas mais avec Gérard pour aller faire une grande voie historique et réputée comme une des plus belles voies du Verdon (pour ce niveau de difficulté, j'entends bien...), Ula (TD+/II/280m/6b), sur la paroi de l'Escalès. Une voie majeure et engagée, à faire absolument!




Arrivés au Verdon vers 11h30 et le temps de prendre les rappels, nous arrivons au pied de la voie vers 14h ce qui nous permet, hormis dans les deux premières longueurs passées en plein cagnard, de grimper à l'ombre. Dix longueurs homognènes (6a, 6a, 5b, 5c, 6a+, 6a, 6b, 6a, 6a, 6a+), nous attendent, dont les 6 dernières dans la fameuse fissure athlétique d'Ula...


La paroi dans laquelle se déroule Ula: les deux premières longueurs montent droit sous le toit. La grande fissure qui débute à L5 n'est pas visible du bas...




Gérard dans L1: un pas de 6a pas donné qui réveille bien à froid (sur prises patinées évidemment!), juste au début de la longueur, et ensuite ça déroule




L2: Une fissure sympa puis une traversée sous un toit, avec un rétablissement pas évident. Ensuite, L3 et L4 sont des longueurs de transition, peu intéressantes, permettant d'arriver dans le vif du sujet...




L5: C'est parti pour cette belle fissure athlétique. C'est raide, voire déversant par endroits, il y a du gaz, bref, magnifique!



L6: A mon tour de partir en tête: un point tous les 10 mètres, la fissure un poil large pour mes friends, il faut que je me fasse confiance! Un bon exercice néanmoins et la satisfaction d'être passée.


Gérard dans la même longueur, et toujours ce gaz, omniprésent, avec le Verdon tout en bas...



Après L7 en 6b qui m'aura donné du fil à retordre, la fissure devenant peu prisue et obligeant à coincer les poings pour monter, c'est au tour de L8 et de son passage en renfougne, suivi d'un superbe passage sur bonnes prises crochtantes, splendide!




Le masque d'Ula, qui attend les visiteurs au 8e relais...

La nuit commence à tomber donc on se dépêche de boucler les deux dernières longueurs. Arrivés au sommet à 21h30, autant dire qu'on n'y voyait plus rien! Repas (de midi, si si..) pris sur le bord de la route à la lueur de la frontale et deux heures de route plus tard, me voilà enfin couchée à près de deux heures du matin, prête à me lever à 5h pour aller prendre le train!