Verdon: Ula

Dimanche 8 Mai 2011







Pendant que Nico partait faire une rando VTT au Verdon, je partais moi aussi là bas mais avec Gérard pour aller faire une grande voie historique et réputée comme une des plus belles voies du Verdon (pour ce niveau de difficulté, j'entends bien...), Ula (TD+/II/280m/6b), sur la paroi de l'Escalès. Une voie majeure et engagée, à faire absolument!




Arrivés au Verdon vers 11h30 et le temps de prendre les rappels, nous arrivons au pied de la voie vers 14h ce qui nous permet, hormis dans les deux premières longueurs passées en plein cagnard, de grimper à l'ombre. Dix longueurs homognènes (6a, 6a, 5b, 5c, 6a+, 6a, 6b, 6a, 6a, 6a+), nous attendent, dont les 6 dernières dans la fameuse fissure athlétique d'Ula...


La paroi dans laquelle se déroule Ula: les deux premières longueurs montent droit sous le toit. La grande fissure qui débute à L5 n'est pas visible du bas...




Gérard dans L1: un pas de 6a pas donné qui réveille bien à froid (sur prises patinées évidemment!), juste au début de la longueur, et ensuite ça déroule




L2: Une fissure sympa puis une traversée sous un toit, avec un rétablissement pas évident. Ensuite, L3 et L4 sont des longueurs de transition, peu intéressantes, permettant d'arriver dans le vif du sujet...




L5: C'est parti pour cette belle fissure athlétique. C'est raide, voire déversant par endroits, il y a du gaz, bref, magnifique!



L6: A mon tour de partir en tête: un point tous les 10 mètres, la fissure un poil large pour mes friends, il faut que je me fasse confiance! Un bon exercice néanmoins et la satisfaction d'être passée.


Gérard dans la même longueur, et toujours ce gaz, omniprésent, avec le Verdon tout en bas...



Après L7 en 6b qui m'aura donné du fil à retordre, la fissure devenant peu prisue et obligeant à coincer les poings pour monter, c'est au tour de L8 et de son passage en renfougne, suivi d'un superbe passage sur bonnes prises crochtantes, splendide!




Le masque d'Ula, qui attend les visiteurs au 8e relais...

La nuit commence à tomber donc on se dépêche de boucler les deux dernières longueurs. Arrivés au sommet à 21h30, autant dire qu'on n'y voyait plus rien! Repas (de midi, si si..) pris sur le bord de la route à la lueur de la frontale et deux heures de route plus tard, me voilà enfin couchée à près de deux heures du matin, prête à me lever à 5h pour aller prendre le train!

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