Ce lac magnifique est un lac artificiel qui alimente les usines hydroélectriques de Venaus en Italie et de Villarodin en France.
Nous partons donc en VTT d'un bon rythme, le temps de quitter le bout de route obligatoire. Au bout de 20 minutes, il commence déjà à faire faim et nous nous arrêtons pour la pause déjeuner... Ca commence bien!
Nous repartons sur une piste bien roulante, loin de la foule agglutinée au bord de la route.
Nous traversons le barrage du Mont Cenis, au dessus duquel de nombreux parapentistes viennent profiter des courants ascendants, avant de nous élever par une autre piste en direction du Fort de Ronce. Pour l'histoire, le barrage a été construit entre 1961 et 1969, en rochers et terre compactée, et mesure 120m de hauteur.
Une vache curieuse et bavarde qui nous a appelés avec insistance quand nous sommes passés près d'elle...
Arrivés au Fort de Ronce, c'est la fin d'une montée cassante et le début d'une belle descente jusqu'au lac...
Derrière la brume, on aperçoit au loin les glaciers de la Vanoise.
Nico en profite même pour me montrer ses talents de vététiste: quelques sauts ponctuant une descente à un rythme d'enfer... euh... on se rejoint en bas, d'accord?
Après un réveil matinal mais pas trop, nous profitons du lever du soleil et partons vers notre pilier, espérant être les premiers.
Première voie: Le Pèlerin de Compostelle.
Puis c'est à mon tour de passer, et d'enchaîner sur la deuxième longueur, en 6a.
Nico dans la fin de la deuxième longueur, avant d'arriver au relais.
La troisième longueur se passe sans difficulté, même si les points sont un peu plus espacés... et voilà, le sommet est déjà là!
Je n'ai plus qu'à le rejoindre, avant de plier les cordes et de redescendre à pied le long du sentier.
Mais il faut d'abord profiter un peu de la vue que l'on a sur le Quiquillon, depuis la dernière longueur...
Deuxième voie: Le Maître de la Danse.
Puis, la troisième longueur, en 4c+, varie un peu, puisqu'il s'agit d'une traversée horizontale.
Le circuit inital proposé par Nico, le grand chef-ès-VTT, était de 20km et de 400m de dénivellée, sur un circuit bien roulant, avec une première partie en "single track", et une seconde partie sur piste forestière. L'occasion pour moi de me remettre un peu en condition, après 4 mois sans pédaler.
Dur dur de ne pas "guidonner" sur ces petits chemins!
Vue d'ensemble des Gorges d'Agnelles: Après être montés sur la colline en face, nous redescendons jusqu'à la route, pour remonter ensuite en haut des gorges, et enfin redescendre jusqu'au point de départ.
Sur la piste forestière, c'est plus simple, il n'y a pas besoin d'être aussi précis qu'en single track... Plus simple... oui... mais c'est sans compter le "et si on faisait une petite boucle en plus?"... Et bien elle faisait 20km de plus cette petite boucle! Donc en tout, 40km et 1000m de dénivellée! Sans entraînement, mes cuisses les ont sentis passer!
Heureusement que le paysage est splendide et le temps clément...
Après une longue descente sur la piste forestière bien roulante, retour au fond des gorges, où, comme chacun le sait, il y a également une via ferrata et des voies d'escalades... Mais ceci est une autre histoire....
Nous partons donc par le téléphérique du Brévent en direction de notre clocher. 
Le ciel est limpide et nous voyons de nombreux parapentistes survoler Chamonix. Ici devant le Mont Blanc. Il s n'ont pas le droit de survoler le massif du Mont Blanc du fait des vols d'hélicos, en juillet et aout.
Visite guidée des lieux: De gauche à droite, l'Aiguille du Midi, le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit et le Mont Blanc.
L'avantage d'avoir des niveaux similaires en escalade: nous enchaînons les longueurs en réversible: une longueur c'est Nico qui passe en tête, la longueur suivante, c'est moi... 
Le rappel au milieu de la voie, depuis le gendarme, avec le Mont Blanc en toile de fond.
Plus que 4 longueurs et c'est déjà fini...
Les Drus, ci-dessous...
Nico dans la dernière longueur, agréable et aérienne, sur le fil de l'arête.
Et le dernier rappel, depuis le sommet de notre clocher. Evidemment, les aventures ne sont pas finies, puisque nous coinçons la corde en voulant la faire descendre... Heureusement, une cordée, montée par une autre voie, a pu nous la décoincer en descendant. Merci à eux!
