Chateauvert

Dimanche 27 Février 2011

Et après ma garde, nulle question de dormir! Après un peu de jardinage le matin, nous partons à Chateauvert pour faire quelques voies faciles dans le secteur "Alex" .
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On n'est pas trop ambitieux aujourd'hui, puisque ça reste malgré tout une reprise, et en plus ce secteur a l'avantage d'être au soleil, y compris au pied des voies. Résultat, on est en T-shirt en février, et ça c'est appréciable! Et pour couronner le tout, sur un rocher excellent... que demander de plus?

VTT autour de Carnoules

Samedi 25 Février 2011
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Etant de garde le soir aux urgences, nous voilà bien obligés de rester dans le coin pour le week end. Ce qui tombe plutôt bien, puisque la météo est relativement clémente, avec un ciel un peu voilé mais des températures douces. Alors on en profite et on sort les VTT pour faire une boucle de 45km jusqu'à Carnoules.
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La balade est bien agréable sur de larges chemins roulants et pas trop boueux malgré les pluies récentes.
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Seul un passage à gué nous obligera à faire attention à ne pas mouiller les chaussures...



Nico, quant à lui, est toujours à l'aise et en profite pour me montrer ses talents de kangourou... Pour ma part, j'ai bien essayé, mais impossible de décoller. Le petit padawan a encore du boulot avant d'égaler le maître!


Bref, une petite balade sans difficulté pour se remettre tranquillement en jambes en attendant le printemps!

Tour de la Tête du Pelvas

Dimanche 13 Février 2011


Nous établissons notre camp de base aux Roux pour repartir dès le matin, ni trop tôt ni trop tard, pour une jolie boucle: le tour de la Tête du Pelvas.
Une route forestière puis une piste damée nous amènent à Valpréveyre, puis nous traversons une agréable forêt de mélèzes avant d'arriver sous un beau soleil qui ne nous quittera pas de la journée.
Nous remontons tranquillement en direction du col d'Urine (2525m), qui nous permet de basculer en Italie.

La Tête du Pelvas se dresse au-dessus de nous. Nous verrons des skieurs y monter, mais nous, nous nous contenterons d'en faire le tour!



Du côté français, c'est le grand ciel bleu, mais on peut voir que les nuages sont bien accrochés côté italien...





Nous prenons plaisir à passer au travers de ces gros blocs disséminés qui nous rappellent une autre belle sortie réalisée l'année dernière: le tour du Brec de Chambeyron...


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Nous montons au deuxième col: le collet du Pelvas (2596m) où nous nous arrêtons pour enlever les peaux et attaquer la première descente. Celle-ci, orientée SW, est en neige bien dure car il est encore tôt.
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Après 300m de descente, il est temps de remettre les peaux pour une dernière montée qui nous mène à la Crête de Peyra Plata (2550m).
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Nous trouvons un petit coin à l'abri du vent pour manger. Imaginez: une belle salle à manger avec vue sur le Viso rien que pour nous... le calme absolu... on en profite!
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Dernière descente mais pas des moindres: avec une vue splendide sur le Bric Bouchet, c'est une poudreuse de rêve qui nous attend! On n'en espérait pas tant, vu le peu de neige tombée récemment! On s'est régalés!







Pic Charbonnel

Samedi 12 Février 2011

Alors là, le choc! Bon, on savait qu'il n'avait pas neigé depuis fin décembre, mais on avait aussi entendu dire que le Queyras avait pris tout de même de la neige et que c'était bien skiable. Mais avec la semaine de beau temps, ça a bien fondu!
Nous nous sommes décidés pour le Pic Charbonnel (2889m) au départ des Roux, petit village situé au bout de la route d'Abriès, et lorsque nous voyons ça, nous sommes plutôt sceptiques...

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La montée se fait sous une canicule éprouvante, et même si l'itinéraire est facile et évident, nous avons bien du mal car nous n'en pouvons plus de cette chaleur... dont évidemment nous ne nous plaindrons plus une fois arrivés au sommet!



Le Viso...



Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la descente ne se fait pas dans une neige "moquette", mais il faut bien choisir l'orientation des pentes pour éviter la neige croûtée.






Plus bas, la neige est transformée à souhait et le ski devient un vrai plaisir... et un jeu d'adresse pour ne pas se faire piéger par les larges zones herbeuses.
Nico s'en est très bien sorti puisqu'avec son flair, nous n'avons même pas eu besoin de déchausser les skis!




Alpinisme hivernal dans les Ecrins

Vous en rêvez? Et bien moi je les ai... Certes je n'ai pas de RTT, mais j'ai neuf semaines de vacances par an, qu'il faut bien occuper. Je pars donc sans Nico qui lui n'a pas ce privilège pour 4 jours d'alpinisme hivernal dans les Ecrins avec Thierry, guide de haute montagne.
Cascades de glace Béatrix et Clara, les Orres
Mardi 08 Février 2011
Rendez vous à Embrun à 7h du matin pour attaquer par une cascade de glace, Béatrix, aux Orres. J'ai encore des courbatures du trail et ça se fait sentir dans la marche d'approche!
Béatrix est une jolie cascade de 4 longueurs, bien cachée et du coup quasiment pas parcourue. Pour une reprise, ça met plutôt bien dans l'ambiance, l'absence de traces de passage et la glace très dure m'obligeant, bien qu'en second, à me mettre taquet dès le départ...
Surtout dans la quatrième longueur, ce cigare raide en glace cassante pas évident à négocier. Après les jambes ce week end, c'est au tour des bras de bien chauffer!

Retour au pied de la cascade par une descente en rappel. Il nous reste du temps, on se décide donc à aller faire les deux premières longueurs de Clara, la cascade située à gauche de Béatrix.
Celle-ci, bien visible du la route, est nettement plus parcourue et comporte beaucoup plus de reliefs pour poser les pieds et ancrer les piolets, ça aide...
Jusqu'à la deuxième longueur comportant une fissure surplombante en mixte qui m'a donné du fil à retordre!
Il est temps de descendre en rappel, avec un petit coincement de corde pour pimenter l'affaire...
Une superbe journée!

Rateau Ouest
Mercredi 09 Février 2011
Ce matin, départ à 6h30 d'Embrun pour nous rendre à la Grave. Après une montée en téléphérique, nous posons les pieds, ou plutôt les skis, sur le glacier de la Girose. Notre objectif du jour est le Rateau Ouest (3769m), avec une descente en ski par les vallons de la Meije.

L'approche à skis est bien commode et nous évite de nous enfoncer dans la neige. Nous montons le plus haut possible avec avant de les laisser au profit des crampons et attaquer l'ascension en rocher et en mixte.
L'escalade est très plaisante sous un soleil magnifique et sans aucun vent, on se croirait presque en été!
La course, quant à elle, est bien différente des conditions estivales, les vires pleine de neige ne donnant pas du tout la même impression que l'été, lorsqu'elles sont sèches.
Nous profitons d'une salle à manger avec une vue imprenable depuis le sommet: le ciel est limpide et on en prend plein les yeux: les Ecrins en face, au fond les Viso, le Mont Blanc derrière, sans oublier la Meije, toute proche.

Allez, vous les avez reconnus mais je vous fais l'affront de vous les citer tout de même: la Barre des Ecrins au centre, avec à droite les Ailefroide, suivies des Pointes de la Pilatte et des Bans...
Et au premier plan, le Vallon de la Selle (ou du Diable), permettant de monter au Rateau Est, dont on voit à gauche une partie de l'arête neigeuse.
Il est temps de redescendre. Un petit rappel, de la désescalade et nous rejoignons les skis laissés plus bas.
La descente du Rateau à skis est plaisante, de même que le haut des Vallons de la Meije, puis c'est une sorte de piste noire à bosses verglacée qui nous attend. Avec les skis de rando, ça dérape tout seul... Mais la vue imposante de Meije depuis ses vallons vaut aussi le déplacement!

Petit Sillon, Pointe de Sainte Marguerite
Jeudi 10 Février 2011

Changement de registre aujourd'hui, nous démarrons à la lueur de la frontale du Casset, dans la vallée de la Guisane pour rejoindre la Pointe de Sainte Marguerite, après deux heures de marche d'approche à pied puis en raquettes.
Nous nous attaquons à un couloir-goulotte en neige: Petit Sillon, avec sa variante de sortie "un sillon dans l'écorce". Pour info, le large couloir à droite de Petit Sillon s'appelle "Petit Davin".
Nous tirons une longueur pour franchir une fissure-cheminée en mixte puis remontons le reste du couloir corde tendue.
La neige est excellente et porte bien, c'est un vrai plaisir!
Même dans le variante de sortie nous n'avons pas eu à tirer de longueurs, n'ayant eu que très peu de mixte à passer. Dixit Thierry: "Des couloirs dans des conditions pareilles, je veux bien en faire tous les jours!"
Arrivée au col sous un beau soleil, nouveau repas dans une chouette salle à manger avec vue: cette fois, c'est le Pic Gaspard, que l'on voit au centre sur la photo, avec la Meije juste derrière à droite et la Grande Ruine à gauche. (Attention, interrogation surprise bientôt, ça tombera peut-être à l'examen...)
La descente, par des pentes transformées (où on apprécie d'avoir porté les raquettes en montée!) nous ramène au Monêtier, puis nous rejoignons le Casset le long des pistes de ski de fond.

Goulotte des Enfers, Crévoux
Vendredi 11 Février 2011
Pour le dernier jour, Thierry m'emmène faire la goulotte des Enfers, au départ de la Chalp, à côté de Crévoux. Lever à 4h du matin, départ d'Embrun à 5h15... et oui, c'est ça, les vacances!
Le timing est impeccable, nous attaquons la goulotte juste aux premières lueurs du jour. L'exposition Sud de la face nous oblige à ne pas lambiner pour éviter les chutes de pierres qui arrivent fatalement avec le réchauffement des parois.
La goulotte comprend une succession de ressauts de glace entrecoupés de petits passages en neige.
Les piolets et crampons s'enfoncent tous seuls (ou presque) dans cette glace sorbet, c'est un vrai bonheur!
Les derniers ressauts avant les raides pentes de neige de sortie

Les pierres commencent à siffler autour de nous alors que nous terminons les ressauts en glace. Nous ne perdons pas de temps et remontons vers l'arête sous un soleil de plomb. Repas tranquille sur l'arête puis descente dans une neige portante juste comme il faut pour ceux qui ont pris le parti de laisser les raquettes dans la voiture.
Bref, 4 jours d'activités variées dans des conditions idéales, un grand merci à Thierry!
Et bien sûr, pour le week end, pas de repos pour les héros, j'attends Nico à Embrun de pied ferme pour deux jours de ski de rando dans le Queyras...

Les Drailles de la Galinette

Dimanche 06 Février 2011

Il faut bien un début à tout alors je me lance sur mon premier trail: les Drailles de la Galinette. Une course en pleine nature de 37km et 2460m de dénivelé positif (et autant en négatif, cela s'entend...) au départ de Cadolive, dans les Bouches du Rhône.
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Il y a deux parcours sur ce trail: la Brèche du Mont Julien, de 18km, et les Drailles de la Galinette, soit un total de plus de 600 participants devant la mairie ce matin. Mon parcours, lui, regroupe 213 participants.
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Vers 8h30, tout le monde s'élance, créant des bouchons dans la première montée. L'occasion de ne pas partir comme une balle, car il va falloir gérer l'effort.
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Nico, lui, fait le reporter photo sur son VTT, ce qui lui permet de se promener aussi, mais également de profiter de la vue et des ravitaillements!
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Après la première montée s'ensuit un joli parcours de crête permettant aux coureurs de s'étaler un peu. Le rythme est plutôt rapide au vu de la distance à parcourir et je commence à me dire qu'il va falloir que je trouve ma propre allure pour tenir la distance et surtout le dénivelé!
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La vue vaut en tout cas le déplacement, la température est idéale, ni trop chaud, ni trop froid, le tout sous un beau soleil.







Bon, ok, je n'ai pas le droit de me plaindre, à part mon petit camelbak, je n'ai rien à transporter, moi...
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Les deux parcours se séparent au 9e kilomètre et c'est alors parti pour deux longues montées qui feront environ 2000m de dénivelé.
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L'arrivée à la Croix du Garlaban, au km19, le point culminant mais aussi le plus éloigné du parcours. C'est aussi le pointage pour les coureurs, qui pourront montrer à l'arrivée qu'ils ont bien fait l'intégralité du parcours.






Les crampes me saisissent à la descente du Garlaban, et, arrivée au 3e ravitaillement, je n'ai qu'une envie, c'est de m'asseoir. J'aurais dû prendre du sel avec moi pour éviter ces maudites crampes! Heureusement, mon supporter préféré est là, qui me remplit ma poche à eau pendant que je mange quartiers d'orange et autre tranches de pain d'épice. Je suis prête à repartir pour les 17 derniers kilomètres.




C'est dur pour tout le monde, mais la fin approche et la paëlla aussi, alors on se motive!







Je finis 108e, en 5h24, bien contente d'arriver. Je sais où sont mes lacunes: ce sont les descentes qui m'ont fait perdre du temps, mais ça, je m'en doutais déjà...
Il ne reste plus qu'à m'entraîner un peu pour le prochain!