Le blog est plein!

Et oui, à force de mettre des photos, les capacités de mon blog sont dépassées...
Pour voir la suite de nos aventures, ça se passe ici: http://aupaysdescimes2.blogspot.fr
Bonne lecture!

Tchao Bella

Vendredi 19 Octobre 2012


Nico m'ayant "lâchement abandonnée" pour aller passer le weekend chez mes parents sans moi, je propose comme d'hab à Gérard d'aller faire une grande voie au Cap Canaille. Notre choix se porte sur Tchao Bella (TD+/I/150m/6c), en 5 longueurs, parfaite lorsque l'on n'a qu'une après midi déjà entamée pour grimper. La voie est entièrement en grès, un rocher orangé magnifique, raide et riche en bonnes prises, un plaisir!

Fin de L1
La voie est plutôt homogène: 6a/6a+/5c-6a/6b+/6c.  Une fois n'est pas coutume, nous grimpons en réversible, j'attaque donc la première longueur, bien facile pour un 6a.

Gégé dans L1
La deuxième longueur est également plutôt facile pour du 6a: un mur raide mais riche en petites réglettes franches, un style d'escalade qui me convient bien, suivi d'une section de marche pour atteindre le relais.
La troisième longueur n'est pas fantastique non plus, et sert plus de transition pour les deux dernières longueurs, qui elles sont absolument superbes!

Gérard à l'attaque de L4
La quatrième longueur est une traversée un poil déversante, bien physique, qui m'aura donné bien du fil à retordre. Et oui, là, pour le coup, il faut bien enchaîner les pas, puisqu'en traversée, pas question de s'asseoir à tout moment dans le baudrier!

Ma pomme dans L4
Fin de L4, normalement c'est à mon tour d'y aller. Je suis rôtie, alors plutôt que de me lancer dans le 6b de la dernière longueur, Gégé me propose d'aller en tête dans la variante en 6c, histoire que je me refasse un peu. Là encore, une longueur grande classe, raide et soutenue!

Au départ de L5... ambiance ambiance...
Dans la dernière longueur: petite traversée avant la fissure en 6c... ça se corse!
Décidément, encore une belle voie au Cap Canaille, et décidément, il va vraiment falloir que je travaille le dévers, histoire de moins galérer sur ces belles falaises athlétiques!

Initiation escalade au Blavet

Jeudi 18 Octobre 2012

Journée maussade aujourd'hui, alors ce matin, en regardant ce qu'on pourrait bien faire, voilà que mes parents me rappellent qu'il s'essaieraient bien à l'escalade. Diable! Ils étaient donc sérieux hier!
Après réflexion sur les différents sites alentours, je me décide finalement à les amener au Blavet, histoire de leur faire découvrir un endroit qu'ils ne connaissent pas, et de leur montrer ce curieux rocher rouge.


Après une courte marche d'approche, nous voilà à pied d'oeuvre. Explications sur le réglage du baudrier, encordement, assurage. Je vais leur installer une moulinette. Et voilà que je me rends compte que ça ne va pas être facile facile pour une initiation, car si le Blavet a l'avantage de présenter des voies peu raides dans le 4, contrairement à Chateauvert, le style d'escalade est en revanche en dalle, avec de l'adhérence, pas vraiment évident quand on essaie l'escalade en chaussures de rando...


Ma mère se décide à y aller en premier "sinon elle n'aura plus le courage". Après quelques hésitations et rippage de pied sur ces dalles lisses, elle s'en sort bien et arrive au relais éprouvée mais contente.


Au tour de mon père d'essayer. Pas spécialement plus souple que ma mère, sa plus grande taille lui permet d'attraper plus facilement certaines prises... mais ses plus gros doigts lui donneront plus de fil à retordre dans la petite fissure du haut. Le voilà lui aussi au relais, bien content également.


Je leur explique alors que cette voie aurait été bien plus facile en chaussons, et voilà mon père qui se décide à enfiler les chaussons de Nico, que nous avions emportés avec nous, et repartir dans la voie! Et effectivement, il aura bien vu la différence!


Point trop n'en faut, assez d'émotions pour aujourd'hui, nous nous arrêterons donc là. Mais les voilà bien décidés à acheter des chaussons et renouveler l'expérience à leur prochaine visite!

Toulon et Figuerolles

Mercredi 17 Octobre 2012

Après une matinée à Toulon, sa vue depuis le Mont Faron dans la brume et son centre ville , nous nous dirigeons vers la Ciotat pour manger au bord de l'eau, puis allons faire un tour à la Calanque de Figuerolles et sa petite plage paradisiaque...

Figuerolles
Et comme on n'était pas loin, ça aurait été dommage de ne pas aller faire un tour au Cap Canaille, admirer les Calanques depuis son sommet et visiter la grotte des immigrés. Visite épique il faut dire, où ces dames, mère et fille, ayant laissé les chaussures de randonnée à la maison (bah oui, faudrait pas les abîmer tout de même...), ont vaillamment crapahuté dans les rochers en bottines à talons. La classe en toutes circonstances!


Et la crapahute ne les ayant pas refroidis, loin de là, demain, ce sera initiation escalade pour mes parents!

La ville médiévale des Arcs

Lundi 15 Octobre 2012

Quelques photos prises à l'occasion de la visite de la ville médiévale des Arcs, toute proche mais que nous n'avions jamais visitée. Voilà qui est fait. Enfin une sortie culturelle, ça change!







Belvédère de l'Oule

Dimanche 14 Octobre 2012 


Mes parents étant en vacances à la maison pour une petite semaine, nous en profitons pour aller nous balader dans les Calanques et monter à l'Oule, au belvédère d'En Vau. Une jolie balade dont je ne me lasse pas, avec une vue superbe sur le Cap Canaille. Le temps, au début simplement nuageux, est devenu franchement menaçant à l'heure du pique nique, mais nous n'avons finalement pris la pluie que sur la route du retour.


La partie haute de l'éperon W de l'Eissadon. En arrière, on devine Morgiou, et au fond, l'Ile du Riou

Tiens, des touristes japonais...

La Calanque d'En Vau, depuis son belvédère

L'Ile du Riou sous un ciel qui s'assombrit

Jolie lumière sur les soubeyrannes, derrière la maison forestière

Roc d'Azur!!!

Jeudi 11 Octobre 2012



Ca y est! Le grand jour tant redouté et attendu est enfin là! Direction Fréjus sous la bruine où nous retrouvons mes collègues. Nous sommes inscrits au Roc Pro, une des multiples épreuves de 44km et 1250m de dénivelé. Départ prévu à 13h, mais nous y sommes à 9h, impatients d'en découdre...



Récupération des dossards, préparation du vélo, repas assis par terre sur le parking à 11h, la tension monte. On part faire quelques photos sous la banderole d'accueil pour faire passer le temps, en prenant garde de ne pas aller rouler dans les épines, ce serait dommage de crever au départ.



Après quelques tours de chauffe sur le stade, histoire de dégourdir les jambes et faire monter un peu le palpitant, nous rejoignons le départ, il n'est que 12h30... Plusieurs sas à passer avant d'arriver à la véritable ligne de départ. Nous poireautons longtemps mais ce n'est pas grave, il faut bien ça pour être devant.

On défend notre place devant... avec le sourire...



Un petit coup d'oeil derrière, il y a du monde! Plus de 700 participants au départ! Et nous sommes sur la deuxième ligne, bien placés. Tout à coup, un mec arrive, avec son VTT. Pardon, pardon... Il me pousse, et je me dis intérieurement "Eh, mon gars, si tu voulais être devant, fallait faire comme nous, arriver avant". Là le commentateur, juste devant nous, dit au micro: "Et nous sommes ravis d'accueillir Ludovic Dubau, triple champion du monde de cyclocross!". Le type lève le bras. Ok mon gars, passe devant, c'est vrai que ça t'évitera d'avoir à me pousser...



Compte à rebours, top départ! La charge de cavalerie. Plus de 700 vélos qui partent à fond.  J'ai l'impression d'être scotchée, je me fais dépasser de tous côtés... Coup d'oeil au compteur: 40km/h. Nico est loin devant, dans le groupe de tête qui se détache. Je trouve enfin mon rythme: à bloc, surtout dans les montées, mon point fort, qui me permet de dépasser un certain nombre d'autres coureurs.




Première descente, raide. J'ai bien envie de poser le pied par terre. Un de mes collègues m'encourage. J'entends hurler "serre à droite!" "serre à gauche!". Pas envie de me faire percuter, advienne que pourra, je lâche aussi les freins, on verra en combien de morceaux j'arrive en bas...
Finalement ça passe. La suite, je la connais: de longues montées, des descentes et des singles techniques, pas trop de temps de récupérer.


Vient le col du Bougnon, ça grimpe raide, il faut s'accrocher, seulement la moitié du parcours est faite! Un autre collègue me rejoint. On continue ensemble un moment, sur les montagnes russes qui suivent.


Une grosse descente sur single un peu terreux. Blocage de roue avant, gamelle, tiens, ça faisait longtemps! Mais pas de temps à perdre, je continue, roulant ou poussant mon vélo en courant, selon les endroits. 


Plusieurs passages sur le sable (et une autre gamelle devant une terrasse de restaurant... ça m'apprendra à essayer de rouler sur le sable!), puis nous enchaînons sur le sentier des douaniers, le long du littoral. Des petites marches à monter et à descendre me font perdre un temps fou. Je n'avais pas travaillé ça avec Nico...



Le compteur m'indique qu'il ne me reste que quelques kilomètres, mais qu'est ce qu'ils sont longs! Un pont flottant en gros cubes de plastique, une piste cyclable, des petits singles en forêt, ça tourne à droite, ça tourne à gauche, et ça n'en finit jamais!




Enfin j'aperçois l'arrivée. Je suis toute seule, personne autour de moi. Je franchis la ligne d'arrivée alors que j'entends le commentateur annoncer la première féminine! Nico et quelques uns de mes collègues, déjà arrivés depuis un moment, m'acclament, ravis.



Petit speech au micro, un commentaire pour la télé, quelle star! Je vais enfin pouvoir profiter du ravitaillement de l'arrivée, n'ayant pas pris le temps de m'arrêter pendant le parcours. Puis passage éclair chez l'ostéo, et voilà une femme neuve!


Au final, on se sera bien débrouillés: Nico termine 33e au scratch et 16e de sa catégorie, en 2h21, soit une moyenne de 18,68 km/h. Pour ma part, je gagne le Roc Pro Dame, et termine 143e au scratch, en 2h57, soit une moyenne de 14,89 km/h. Pour une débutante en VTT, je suis plutôt contente...


Remise des prix, un trophée et un beau t-shirt "Roc d'Azur Champion" en souvenir. Nico lorgne dessus, mais non, il est trop petit pour lui!


La Balade du coq

Dimanche 07 Octobre 2012

Ce matin, il ne fait pas très beau mais tant pis. Direction Cogolin, pour ma première rando VTT organisée, la Balade du Coq. Histoire de voir un peu ce que ça fait de rouler au milieu de la foule.
Il y a plusieurs parcours, allant de 20 à 50 km. Juste au départ, Nico m'abandonne lâchement pour aller faire la rando de 50km. Je reste raisonnable, je ne ferai que 44km pour débuter. Au retrait des dossards, nous rencontrons Gérald, venu avec le club cyclisme du Luc, et Marc, qui m'annonce d'emblée la couleur: si le parcours est le même que l'année dernière, ça va être très technique. Et effectivement...


Au final, de bons moments de portage de vélo dans des sections trop dures pour moi et des gamelles dans des sections trop dures que j'ai quand même eu la prétention d'essayer de passer à vélo. Et puis c'est pas facile de se frayer un chemin au milieu de la foule. Ca promet pour le Roc d'Azur!
Nico, parti 5 minutes avant moi, arrivera bien avant malgré une distance plus longue...
Et après l'effort le réconfort, le soleil pointe son nez et nous réchauffe pour un sympathique repas en terrasse en compagnie de Marc!

Cri Primal

Mercredi 03 Octobre 2012

Il fait beau, je ne travaille pas, alors hop! un petit tour au Cap Canaille en compagnie de Gérard, pour aller user les bras dans Cri Primal et son gros dévers, dont le pas de sortie a donné son nom à cette voie (TD/I/150m/6c).

Gégé dans L1, on voit les dévers qui nous attendent au-dessus!
La voie comprend 5 longueurs: 6a+/6b+/6c/6a+/6a. Déjà ça commence bien, la fatigue d'un lendemain de garde n'arrangeant pas les choses, je galère bien comme il faut dans la première longueur et sa fissure pas évidente à froid. Gérard n'a pas couru dedans non plus, ça me rassure, au moins ça n'était pas une vue de mon esprit.

L2: avant les gros dévers... mais là aussi c'est déjà déversant!
Deuxième longueur, malgré son côté impressionnant, ça passe bien sur bonnes grosses prises, avec un pas de sortie pas évident: coinçage de fesse et de sac à dos, contorsion, décidément oui, cette voie mérite bien son nom!

Dans le dévers, la sortie est sur la droite
Pour la suite, on pensait pouvoir souffler mais non! Même si c'est moins physique, s'ensuit un superbe mur technique, un petite traversée et un rétablissement... sur du poudingue. S'accrocher à un petit galet qui est sensé à lui seul retenir le grimpeur, faut avoir confiance...

A la fin de L3
Quatrième longueur, pas la plus dure, mais vraiment la plus belle, avec une fissure magnifique entre deux parois raides. Beaux mouvements, beau rocher, beau cadre, bref, grandiose!

Petite traversée aérienne pour rejoindre la fissure

Et c'est parti pour une bien jolie longueur

Enfin, la dernière longueur est commune avec "Deux vauriens trois canailles", une traversée ascendante en poudingue pour rejoindre le sommet, qui paraît du coup bien fade après les longueurs précédentes!
Voilà encore une belle journée et une superbe voie au Cap Canaille!