Sur le parcours du Roc d'Azur

Dimanche 09 Septembre 2012


Depuis que Nico était allé voir à quoi ressemblait le parcours du Roc d'Azur, il n'arrêtait pas de me dire à chaque sortie VTT: "Tu verras, au Roc d'Azur, c'est beaucoup plus dur, tu vas en baver, là c'est rien à côté de ce qui t'attend sur le parcours... etc..." Bref, autant dire que je n'étais pas rassurée. Et donc, il fallait bien que j'aille voir de mes propres yeux ce satané parcours, histoire de voir à quoi m'attendre et démystifier cette compétition qui, aux dires de Nico, allait être insurmontable pour moi.

Bah oui, il y en a qui passent en vélo, là...

Notre programme d'aujourd'hui est de faire la partie du parcours qui n'est pas privée, soit environ 38km sur les 44 du parcours, en évitant le début et la fin. Première montée, ça attaque fort mais j'ai bien le moral et envie de me prouver que ça va aller. J'arrive en haut sans soucis. Première descente: grosses marches en pierre, je descends du vélo. Bon, Nico aussi, ça me rassure...

Le teint rubicond... et oui, ça grimpe raide et longtemps!
La suite déroule plutôt pas mal, Nico est agréablement surpris. Quelques arrêts et poussage de vélo sur des passages un peu trop techniques pour moi mais rien d'abominable. J'en rigolerais presque tellement je m'attendait à un parcours atroce!


Cadre superbe, belles montées longues et bavantes pas trop techniques (mon point fort...), et petits singles pas insurmontables, tout va bien.


A la moitié du parcours, nous montons au col du Bougnon. C'est raide, il faut s'accrocher, mais nous y voilà. Nico me dit: "On continue juste un peu, comme ça on aura vue sur la mer pour pique-niquer". Dans ces cas-là, il faudrait savoir dire non. Mais on y va. Fatigue/passage technique/ guibole gauche maladroite, voilà que je n'arrive pas à défaire ma pédale automatique et c'est la chute à l'arrêt! Nico s'impatiente, je m'énerve. Poussage de vélo sur une montée raide, puis marches en rondins où il faut encore porter le vélo. Ras le bol. Le pique nique arrive enfin, bien mérité.


Juste le temps d'avaler les sandwiches, on repart. Une descente superbe puis un bel assortiment de montagnes russes où j'alterne entre posage de pied droit en montée parce que c'est trop raide, ou gamellage à gauche parce que c'est toujours trop raide et qu'à gauche, cette satanée pédale automatique... 

Et pendant ce temps, Nico fait le cabri...
Bref, agréablement surprise au début du parcours, arrivée au bout, je finis par me dire que ma seule chance de salut serait de crever avant le départ... Va donc vraiment falloir m'entraîner!

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