La Coupa

Vendredi 31 Décembre 2010

Pour la dernière sortie de l'année, nous jetons notre dévolu sur la Coupa (2628m), autre sommet très fréquenté par les gapençais.

Nous démarrons du hameau d'Archinard et remontons tout d'abord une piste forestière, qui s'avèrera commode à descendre, y compris ce passage de ruisseau où nous arriverons à ne pas déchausser les skis!

Une fois sortis de la forêt, c'est parti pour la remontée d'une belle combe poudreuse dans une trace déjà bien faite. Ca va tout seul, il fait beau, il n'y a pas foule... bref, tout y est pour passer une belle journée et cloturer en beauté 2010.

Nous montons au col de Rouannette pour ensuite suivre la crête qui monte
au sommet de la Coupa.

La vue depuis le col de Rouannette n'est "pas pire"!

On profite une fois de plus d'une vue dégagée au sommet, sous un beau soleil, sans un poil de vent... On a bien eu de la chance avec Dame Météo pendant nos vacances.

La descente est elle aussi bien agréable, et malgré quelques rares passages croûtés, c'est globalement de la neige très bien skiable que nous trouvons pour notre plus grand plaisir!

Vieux Chaillol

Jeudi 30 Décembre 2010

Cette fois nous changeons de massif et nous arrêtons dans le Champsaur pour aller faire le Vieux Chaillol (3163m), course réputée pour les gapençais et lieu d'entraînement des skieurs alpinistes. Pensez donc, 1563m de dénivelée, une vue splendide et un accès rapide depuis Gap, que demander de plus?

Nous partons donc de bon matin de la station de Chaillol 1600 et remontons les pistes jusqu'à une route forestière.

Un passage au travers d'un cône d'avalanche et nous voilà dans le vif du sujet: l'attaque du Col de la Pisse (2354m), par une raide pente en neige très dure. Nico passe ça comme une fleur tandis que je dégaine les couteaux. D'autres skieurs monteront skis sur le dos...

Arrivée au col de la Pisse

Après ce col, il faut maintenant monter au col de Riou Beyrou (2695m) par des pentes moins raides et qui semblent être en bonne poudreuse, ça promet pour la descente.

Le sommet est enfin visible après avoir passé le premier col, mais la route est encore longue!

A mesure que l'on s'élève, la vue est magnifique, avec la mer de nuages couvrant Gap et ne laissant apparaître que les sommets environnants.

Enfin au sommet! Nico, arrivé 5 minutes avant moi, verra un skieur atteindre le sommet comme un avion de chasse, lui dire "Ah j'ai pas réussi à te rattrapper, mais j'y étais presque!", enlever ses peaux et repartir aussi sec! En montagne, il en faut pour tous les goûts...

La vue sur les Ecrins est imposante et majestueuse, et on prend plaisir à reconnaître ces sommets que l'on apprécie tant.

Après une pause bien méritée, un repas et un bon thé chaud, il va bien falloir repartir et affronter la croûte qui nous attend dans la première partie de la descente...

Sous le col de Riou Beyrou, on trouve effectivement une belle poudreuse sur fond dur, puis une neige à peine transformée fait suite dans la dernière partie de la descente, l'occasion pour moi de travailler les virages sautés.

Retour à Chaillol 1600 où les skieurs de piste se font plaisir... effectivement il en faut pour tous les goûts!

Tête de Paneyron

Mercredi 29 Décembre 2010

Nous rejoignons le col de Vars et le refuge Napoléon pour une belle sortie: La Tête de Paneyron (2785m), visible tout au fond.

La montée est tout d'abord agréable dans un petit vallon poudreux où nous faisons la trace, puis nous rejoignons une autre trace de montée. Entre cette trace qui serpente sans jamais vraiment s'élever et le sommet visible dès les départ, on a vraiment l'impression qu'on n'arrivera jamais en haut!

Et pourtant...

La vue est de toute beauté. On profite d'un panorama magnifique à 360° et nous amusons à reconnaître les endroits déjà parcourus: Le Brec de Chambeyron, la Meyna... En plus, nous sommes tous seuls, sous un beau soleil et sans vent, ça en valait la peine!

Mais il est temps de redescendre.

Après une première pente croûtée, c'est parti pour une belle descente en poudreuse non stop, on se fait plaisir!

Pour l'anecdote: ci-dessous un petit sommet qui donnait envie à Nico d'y emmener ses spatules. Vu depuis la Tête de Paneyron, c'est juste une toute petite bosse sur le bord de la route!

Tête du Rissace

Mardi 28 Décembre 2010

Nous partons ce matin du Pied de Mélèzet, à côté de Ceillac, pour une superbe balade à la Tête de Rissace, également appelé le Longet (2965m).

Nous quittons le village par une piste de ski de fond et rejoignons le hameau de la Riaille.

Après le hameau, nous remontons un beau vallon étroit, le Vallon d'Albert. La trace est faite, ce qui facilite grandement la progression.

Nous quittons le Vallon d'Albert vers 2300m pour le Vallon Souchier qui nous mène au Col Albert. La trace et les nombreux skieurs qui la suivent partent en direction du Col Allongé. Heureusement, un skieur nous rejoint et prend le même itinéraire que nous, ce qui nous permet de ne pas nous fatiguer, en alternant la trace dans la poudreuse.

En montant au Col Albert, nous jetons un coup d'oeil derrière nous pour admirer la vue magnifique...

Plus nous montons plus le temps se gâte, ça a l'air de souffler fort là haut!

Et en effet, ça souffle! Je dois me battre pour rester debout et avancer. Vite, fuyons! Nico ne prend même pas le temps d'enlever ses peaux pour débuter la descente, tandis que je lutte contre le vent furieux.

200m plus bas, au Col allongé, il fait incroyablement beau, et il n'y a pas un brin de vent! Nous voyons les skieurs que nous avions quitté plus bas lézarder au soleil.

Nous nous offrons une descente splendide dans une poudreuse de rêve. Arrivés au replat vers 2300m, là ou nous avions quitté la trace, nous nous arrêtons enfin pour manger un bout. Mais la tentation est trop forte: nous remontons au Col Allongé pour s'en payer une deuxième tranche!

Difficile de croire que 200m plus haut, c'est la tempête...

La descente est extraordinaire du début à la fin! Que de la poudreuse de haut en bas, on n'en revient pas!

Bref, on aura en tout fait 1600m de dénivelée et une sortie inoubliable, avec pour couronner la journée un petit apéro avec les deux skieurs rencontrés sur le chemin!

Pic Cascavelier

Lundi 27 Décembre 2010

Cette fois, pas question de se faire avoir! Après une bonne nuit de sommeil à Guillestre, direction Molines en Queyras puis le Cros, objectif le Pic Cascavelier (2576m).

Dès le départ, ça s'annonce bien: nous nous retrouvons dans une agréable poudreuse, il fait beau et la vue sur le pic de Rochebrune (derrière nous...) est splendide.

Après un passage en forêt, le paysage s'ouvre sur un plateau, avec au fond, à gauche du col, le Pic Cascavelier.

Belle ambiance au milieu des rochers pour monter au sommet...

On aurait bien envie de pousser jusqu'à la pointe des Marcellettes mais la descente est tout aussi tentante...

Dans les derniers mètres avant l'arrivée...

La vue est superbe, sur le Viso à gauche en arrière plan, et la Tête des Toillies à droite

La descente est à la hauteur de nos espérances: en poudreuse légère du sommet jusqu'en bas. A tel point qu'on remettra les peaux et remontrons au sommet pour s'offrir une deuxième descente!

Skieurs cherchent neige désespérément

Dimanche 26 Décembre 2010

Une journée placée sous le signe de "mais trouverons nous de la neige et du soleil aujourd'hui?"

Pour le premier jour de notre semaine de ski de randonnée, notre choix s'était porté sur une sortie peinarde au départ des Martins, le Col de la Pierre. C'était un mauvais choix, entre le peu de chutes de neige dans cette partie du massif, le redoux des derniers jours et un départ trop bas, à 1390m d'altitude.

Dès le départ, sur la route forestière, le constat est accablant: pas de sous-couche, juste un peu de neige pour cacher la misère et les cailloux sournois qui n'attendent que la semelle de nos skis.

En plus, le temps est maussade, ce qui n'arrange rien. Mais ce sont les vacances après tout, et nous restons optimistes: ça ira peut être mieux au-dessus de la cabane des Mulets, à 1710m d'altitude.

Et là encore, ce n'est pas mieux, la neige laisse apparaître la végétation et les cailloux. La retraîte est sonnée, on va donc chercher de la neige et un peu de soleil ailleurs.

Direction la petite station de Chabanon...

Au moins, sur les pistes, on trouvera de la neige pour nous permettre de monter sur la ligne de crête et rejoindre le sommet de Tête Grosse.
En revanche, côté météo, ce n'est pas le top.

C'est là bas, dans les Ecrins qu'il fallait aller!

Après une montée sans trop de vent, une fois sur la ligne de crête, c'est autre chose: on sort les masques, les moufles, on met les capuches et surtout, on se dépêche pour trouver un coin à l'abri!

Pour finir, une descente sur une piste non damée, en poudreuse, pas désagréable.

Ouf, on aura sauvé la journée!