Grand Cayre de la Madone: Arête de la Fenêtre

Lundi 31 Juillet 2012

Encore une classique du secteur aujourd'hui avec l'Arête Ouest au Grand Cayre de la Madone (AD/II/150m/4b), également appelée l'arête de la Fenêtre, en raison d'une arche dans le rocher où la Madone aurait été aperçue. D'où le nom de Madone de Fenestre... Tout s'explique...

Au programme, 7 longueurs sans difficulté, en terrain d'aventure partiel, nous permettent de grimper en grosses.

L'arête de la Fenêtre, à gauche. A droite le Petit Cayre de la Madone

On commence à s'y habituer, mais bon, comme d'hab' le rocher est excellent et l'escalade plaisante, même s'il faut par endroit faire attention aux blocs instables et autres cailloux sournois.

A mi-parcours, alors qu'il faisait bien frisquet à l'ombre sur notre arête, nous rejoignons une petite traversée au soleil esthétique avec le Gélas en toile de fond, avant d'arriver à la Fenêtre proprement dite.

La Fenêtre... qui sait, peut être un randonneur nous aura-t-il vus "apparaître" au milieu...

Vient ensuite le "pas" de la voie, un IV en dalle bien protégé et encore une belle longueur avant les derniers gradins qui nous amènent au sommet.

A gauche la Cime St Robert et à droite le Gélas

Le temps instable et l'heure avancée nous obligent à ingurgiter notre pique-nique vite fait bien fait avant de redescendre à la Madone de Fenestre. C'est qu'il faudrait pas empiéter sur la sieste de Nico!

Cime Saint Robert: Arête W

Lundi 30 Juillet 2012

Toujours dans le même secteur, nous portons notre choix aujourd'hui sur l'Arête Ouest de la Cime Saint Robert (2919m), appelée également l'arête du Saint Robert. Près de 500m d'escalade, entre le pas du Saint Robert et le sommet nous attendent.

Bah voilà l'arête: on attaque à gauche, puis on suit l'arête jusqu'au sommet, et descente par l'arête Est...

On commence à en avoir l'habitude, mais ça fait plaisir quand même de croiser quelques jeunes bouquetins pas farouches pendant les deux heures d'approche...

L'arête n'est pas difficile, en très bon rocher, et nous réserve quelques beaux passages aériens. Mais c'est néanmoins assez long, car nous devons franchir successivement trois gendarmes, puis le grand gendarme, le gendarme en éboulis et le gendarme en escalier avant d'atteindre le sommet. L'occasion de progresser corde tendue et d'essayer de ne pas perdre trop de temps. Un de nos topos indiquait 3 heures de parcours, un autre 4 à 6h. Nous aurons finalement mis un peu moins de 5 heures pour atteindre le sommet.

Le Mont Ponset, avec en avant, de gauche à droite les Cayres Barel, le grand et le petit Cayre de la Madone

Le Gélas, point culminant du Mercantour

Une fois arrivés au sommet, petite pause pique nique et photos, nous en profitons pour admirer le Gélas juste en face. Une arête facile permet de gagner le sommet, mais Nico commence à en avoir franchement marre et l'heure tourne, donc ce sera pour une autre fois.

Surpris en pleine sieste...

La descente par l'arête E nous demande encore un peu d'attention, puis s'ensuit un long retour jusqu'à la Madone de Fenestre. Une bonne journée en montagne sous un soleil radieux!

Traversée de Cayres Barel

Dimanche 29 Juillet 2012

La Madone de Fenestre, au pied du Cayre de la Madone et du Mont Ponset

Pour cette première journée au départ de la Madone de Fenestre, nous jetons notre dévolu sur la traversée de Cayres Barel (2625m), course d'arête située entre le Grand Cayre de la Madone et le Mont Ponset.

L'approche se fait par un pierrier malcommode entre le Grand Cayre de la Madone et Cayres Barel. Nico galope mais, faute d'acclimatation à l'altitude et un sac bien chargé, je traîne la patte.

L'arête est bien agréable, en bon rocher, nous réservant quelques beaux passages aériens et esthétiques. Nous franchissons d'abord le contrefort W, puis le Cayre Barel W pour arriver au point culminant, le Cayre Barel E. Une dernière descente et nous nous arrivons à la brèche du Ponset, point final de notre parcours d'arête.

Les bâtons de ski, pratiques pour la marche d'approche mais encombrants ensuite...

A gauche, la Cime Saint Robert, l'objectif du lendemain, et à droite le Gélas, point culminant du Mercantour

Et au retour, nous avons droit à un vrai défilé de chamois avec leurs petits, qui détalent devant nous! Une bien belle journée pour débuter nos vacances!

Retour à la Madone de Fenestre

De droite à gauche: le Petit Cayre, le Grand Cayre de la Madone, puis les arêtes de Cayres Barel. En arrière le Mont Ponset

Enfin en vacances!

Samedi 28 Juillet 2012

Ca y est, nous voilà enfin tous les deux en vacances! Alors quoi de mieux qu'un petit séjour à la montagne, pour changer un peu? Cette année, nous décidons d'aller découvrir le Mercantour, à deux pas de chez nous. Cap donc sur la Madone de Fenestre, en Vésubie, pour aller visiter les sommets environnants...

La Dame du Lac

Jeudi 26 Juillet 2012

Profitant d'une journée libre avant de partir en vacances, je file le mercredi soir avec Fred au refuge de la Cougourde, avec pour objectif le lendemain de faire La Dame du Lac à la Cime III (TD-/250m/6a). L'occasion de repérer les lieux, le type d'escalade qui nous attend et la qualité du rocher avant d'y retourner à la fin de la semaine avec Nico.

La face Ouest des cimes III et IV de la Cougourde

Réveil à 7h, puis une heure de marche d'approche finissent de nous mettre en forme. 8 longueurs nous attendent (IV+/V/V+/V+/V/V+/V+/6a), en terrain d'aventure partiel (2 points en moyenne par longueur) avant de rejoindre la fin de la Directissime à la III et quelques longueurs nous amenant au sommet. 

Première longueur, c'est moi qui m'y colle, et j'y passe beaucoup plus de temps que nécessaire, à tenter de me réchauffer en grimpant sur ce rocher glacial. Nous grimpons en réversible, ce qui fait que Fred, qui s'élance dans la 4e longueur, se trompe de voie et se retrouve dans Galaad: seulement du 6a mais équipé bien aéré et pas évident... On retrouve finalement notre voie à la fin de la 5e longueur, Galaad, ça sera pas pour tout de suite...  

Fred au départ de L1

La deuxième longueur

L3

Tout en bas, le refuge de la Cougourde

En tout cas, le rocher est carrément fabuleux, l'escalade est très plaisante et la pose de protections dans ce rocher qui s'y prête à merveille n'est pas pour me déplaire... Et puis, on ne peut pas dire qu'on soit gênés pas la foule, dans ce coin sauvage.

Summit!

Reste le descente, looongue et pénible, d'abord dans un couloir en éboulis, puis un long sentier qui ramène au refuge et enfin à la voiture. Heureusement, on peut toujours compter sur quelques chamois et bouquetins pour nous distraire!