Une course débute toujours à la maison, par une préparation minutieuse. Il faut se renseigner sur la météo, l'itinéraire, le matériel. Connaître la durée de la marche d'approche, de la course. Préparer son fond de sac, la nourriture, etc...
Pour débuter ce week end prolongé, nous avions trouvé une traversée d'arêtes qui nous semblait fort sympathique, tant par l'aspect des arêtes elles-mêmes que par la promesse d'une vue splendide et d'un rocher excellent.En plus, nous disposions de trois topos tous convergents. Petit contrôle de la météo, ciel limpide annoncé, et de la carte IGN, c'est bon on l'a, et nous partons le vent en poupe à l'abordage de ces arêtes de la Bruyère, dans les Cerces.L'approche est rapide dans des alpages peuplés de marmottes. Nous nous trouvons bientôt au pied d'un beau dièdre en face nord, sur une plate forme en terre, ce qui correspondait bien à notre topo.
Je me lance donc dans la première longueur, et là, agréable surprise, alors qu'elle était annoncée comme très patinée, je trouve déjà je rocher très bon. Nico prend la tête au premier relais et nous avançons corde tendue. La météo n'est pas exacte, et des nuages recouvrent les Ecrins, nous empêchant d'admirer la vue escomptée.
Et c'est alors que tout bascule... Nous ne trouvons pas le relais annoncé pour le rappel. Tans pis, nous désescaladons jusqu'à une brèche. Et là, pour remonter sur le gendarme suivant, c'est une autre affaire. Après quelques hésitations et la surprise passée d'avoir trouvé une longueur plus difficile que ne le laissait envisager le topo, nous arrivons au sommet d'un gendarme. Nous nous accordons une pause déjeuner, il est tout de même 14h. C'est alors que je lis avec attention une partie du topo à laquelle nous n'avions pas accordé d'importance, à savoir l'approche: nous devions passer par un col qui domine le Grand Lac. Tout s'éclaire! Si nous ne comprenons rien au topo, c'est que nous faisons la traversée des arêtes à l'envers!
Je me lance donc dans la première longueur, et là, agréable surprise, alors qu'elle était annoncée comme très patinée, je trouve déjà je rocher très bon. Nico prend la tête au premier relais et nous avançons corde tendue. La météo n'est pas exacte, et des nuages recouvrent les Ecrins, nous empêchant d'admirer la vue escomptée.
Et c'est alors que tout bascule... Nous ne trouvons pas le relais annoncé pour le rappel. Tans pis, nous désescaladons jusqu'à une brèche. Et là, pour remonter sur le gendarme suivant, c'est une autre affaire. Après quelques hésitations et la surprise passée d'avoir trouvé une longueur plus difficile que ne le laissait envisager le topo, nous arrivons au sommet d'un gendarme. Nous nous accordons une pause déjeuner, il est tout de même 14h. C'est alors que je lis avec attention une partie du topo à laquelle nous n'avions pas accordé d'importance, à savoir l'approche: nous devions passer par un col qui domine le Grand Lac. Tout s'éclaire! Si nous ne comprenons rien au topo, c'est que nous faisons la traversée des arêtes à l'envers!
Et pour couronner le tout, nous avons oublié de prendre le pain! Tant pis pour le jambon, nous mangeons un bout de fromage et une compote et repartons toujours vaillants, pour terminer notre traversée.Alors tels les pionniers, nous cherchons le meilleur cheminement, le Grand Lac en ligne de mire. Nous escaladons ce que nous aurions dû descendre en rappel, désescaladons ce que nous aurions dû grimper.
Le rocher est toujours excellent, mais les nuages, capricieux, restent accrochés sur les Ecrins. La traversée se poursuit jusqu'au fameux dièdre de départ...... que nous trouvons à la fin et que nous descendons en rappel. Et effectivement, de ce côté, c'est très patiné, le topo avait raison!
Après une marche de retour harassante, c'est avec grand plaisir que nous nous arrêtons pour savourer notre repas tant attendu!
Après une marche de retour harassante, c'est avec grand plaisir que nous nous arrêtons pour savourer notre repas tant attendu!
Voila ma fille, un topo c’est comme une notice de chez Ikéa.
RépondreSupprimerIl vaut mieux bien le comprendre avant de commencer.
Et même lorsqu’on a compris on n’est pas sûr.
Mais c’est quand même une belle balade.
Oups! Heureusement que vous avez réussi à rattraper le coup, qu'il n'a pas plu et surtout, que vous n'avez pas paniqué! Ca a dû être dur quand même, alors attention la prochaine fois.
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