Une activité pour ringards, radins et masochistes...

Lundi 12 Mars 2012





Confiants après notre bonne forme physique de la veille, nous partons cette fois de Pralognan la Vanoise avec pour objectif le versant sud du Col de la Glière (3162m). Pour situer ci-dessus: le col est à gauche. Au premier plan, à droite, c'est l'Aiguille de la Vanoise, dont la traversée est un de nos objectifs futurs (et oui, on n'a toujours pas trouvé le temps d'y aller...), et en arrière plan on devine la Grande Casse.




Nous démarrons à 8h de Pralognan, et remontons les pistes en peaux de phoque jusqu'au refuge de la Barmette. Et oui, 200m de dénivelée supplémentaires pour s'échauffer tranquillement, attaquer la véritable course avant le démarrage des remontées... facile... En plus ça fait une "petite" sortie d'à peine 1700m de dénivelée...



Bon, d'accord, ça c'est la version idéale. Dans la vraie vie, on se pèle à la levée du jour, et je me mets taquet sur cette maudite piste rouge verglacée, obligée de mettre les couteaux. Résultat: c'est complètement raté, on perd un temps fou et arrivons au refuge de la Barmette bien après la mise en route des remontées, en se disant qu'on aurait pas été si mal sur ce télésiège...


Nous remontons ensuite un long vallon jusqu'au Lac des Vaches. Ici on devine Pralognan en contrebas, on est quand même bien montés...

Nous remontons ensuite à gauche en direction de la Séchette. Devant nous, la vue sur la Grande Casse est splendide. Les pentes sont déjà bien transformées, et là, au soleil, on commence à souffrir de la chaleur.


Derrière nous s'étendent les glaciers de la Vanoise... Nous nous mettons franchement à galérer dans cette maudite montée où la neige a bien fondu et où nous devons ruser pour éviter de déchausser.

Le Col de la Glière, au fond... on n'y est pas encore... Nous gagnons un petit replat au soleil, au pied d'un petit chalet du parc de la Vanoise où nous décidons de faire une petite pause. Déjà 1000m de dénivelée dans les pattes. Là Nico me lâche: "Si tu veux, on peut continuer mais de toute façon on n'ira pas en haut."





Donc forcément, la motivation à continuer s'effondre et l'envie de faire une sieste au soleil prend le dessus. Du coup, on choisit la solution des fainéants: repas, dodo et retour tranquillou.

Là encore, à la descente, il faut slalomer et ruser à travers les zones herbeuses. Ensuite, c'est une neige transformée à souhait et très agréable qui nous attend.



De retour au Lac des Vaches, reste la longue traversée descendante pour rejoindre le chalet de la Barmette. La neige croûtée rend le ski peu agréable.




Du coup, pour bien terminer notre sortie loose, on s'arrête au chalet manger une glace au soleil.



Retour à Pralognan, je tombe sur un article du Dauphiné sur le ski de rando. Celui-ci disait qu'avec l'essor des compétitions de ski-alpinisme, le ski de rando n'était plus un sport de ringards, radins et masochistes... Bon, on ne fait pas de compétition. Masochistes et radins, certes, remonter les pistes inintéressantes dans des conditions pourries pour éviter de payer les remontées mécaniques, c'est pas faux. Ringards... Euh, là non, je vois pas... Et vous on plus, non mais!


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