Eperon de l'Ermitage

Jeudi 12 Avril 2012

Retour à la Sainte Victoire avec Nico pour une nouvelle grande voie en terrain d'aventure: l'Eperon de l'Ermitage (TD-/II/6a/300m). Dès le départ, au niveau de la Chapelle Saint-Ser, on se plante à l'attaque, probablement déconcentrés par le fan-club de Nico, des randonneuses d'âge respectable hyper-impressionnées de le voir arriver avec sa corde. Moi aussi, je promène mon brin de corde et tout le reste du matos et en plus, je vais quasi-tout grimper en tête, mais bon, ça, ça n'émeut pas ces dames... 
Du coup, je navigue à vue pour retrouver la voie et me retrouve en bout de corde dans la quatrième longueur, ne comprenant désespérément rien au topo (forcément, vu que je lis les commentaires sur la deuxième longueur!)

Dans ce que je croyais être la première longueur, mais même après coup, je ne sais pas où je suis passée...

Nico, lui, est comme un coq en pâte sur un rocher en dalle qu'il apprécie bien, dans un cadre qui l'enchante. Pour ma part, je me régale à rechercher l'itinéraire et poser quelques protections entre les vieux pitons qui jalonnent la voie.

Nico à R3, la Chapelle Saint-Ser en contrebas

A la sortie de L4

Une fois sur le bon itinéraire, ça déroule bien sur un rocher absolument splendide, riche en petites prises crochetantes sur une arête très esthétique.


A la sortie du premier ressaut

Pas mal la vue lors de la pause pique nique!

Encore une très belle longueur (L6)

La même vue de plus près...
Séance galère dans la 6e longueur: le tirage m'oblige à faire un relais improvisé et inconfortable en plein milieu d'une fissure, le temps de faire monter Nico à un endroit confortable pour faire un relais et repartir ensuite. Ca m'apprendra à mieux gérer le tirage...


Nico installé à son relais intermédiaire, j'en ai terminé avec L6


La suite du parcours est bien ludique, avec une succession de passages en dalle sur des petites tours. Nico râle, bien éprouvé par la fissure de L6 qu'il n'a pas spécialement appréciée, contrairement à moi. Et puis il a comme l'impression d'être fait avoir: le topo détaille 7 longueurs, mais avec la suite, ça en fait 13, soit près du double de ce qu'il s'était préparé à faire... Un dernier passage en désescalade suivi d'une traversée aérienne terminent cette voie en beauté et le réconcilient avec ce bel éperon.




Quelques gradins faciles et nous voilà au sommet. Le temps se couvre, il est temps de rentrer. Décidément, je crois qu'on va revenir ici plus souvent!

La deuxième partie de l'arête, vue de profil

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