Après un samedi cloîtrés à la maison pour cause de mauvais temps, je serais bien allée grimper en ce beau dimanche, et qui plus est faire une grande voie. Oui mais voilà, qui dit retour du beau temps, dans le sud, dit aussi mistral, et des rafales à 80km/h étaient prévues par la météo.
Aussi, après conciliabule avec topos à l'appui, nous optons pour une grande voie à la Tête de la Mounine: la Voie de l'Ecaille (TD/I/140m/6a), grande classique de cette face, ouverte en 1948 par G. Livanos.
Départ de la maison de bonne heure et de bonne humeur, direction Marseilleveyre. Malgré le grand beau, le froid et le vent piquent bien: bonnet, soft-shell et gants sont de rigueur! Ici vue sur Marseille depuis le col des Chèvres. Malgré la proximité de la ville, nous ne croiserons pas grand monde dans ce coin des calanques.
De l'autre côté, vue sur les Goudes et l'île du Riou. Et en plus, c'est vrai qu'on est abrités du vent!
50 minutes de marche et trois rappels plus tard, nous voilà au pied de la paroi. Bon, bah va falloir remonter maintenant. La première longueur remonte la fissure, mais n'est pas si évidente qu'elle n'y paraît, malgré sa cotation en 5c: comme c'était prévisible, qui dit voie historique dit cotations sèches, équipement aéré et fissures malcommodes. Les doigts glacés sur le rocher froid, je me retrouve déjà au taquet, malgré tout bien contente d'avoir emporté mes coinceurs!
De l'autre côté, vue sur les Goudes et l'île du Riou. Et en plus, c'est vrai qu'on est abrités du vent!
50 minutes de marche et trois rappels plus tard, nous voilà au pied de la paroi. Bon, bah va falloir remonter maintenant. La première longueur remonte la fissure, mais n'est pas si évidente qu'elle n'y paraît, malgré sa cotation en 5c: comme c'était prévisible, qui dit voie historique dit cotations sèches, équipement aéré et fissures malcommodes. Les doigts glacés sur le rocher froid, je me retrouve déjà au taquet, malgré tout bien contente d'avoir emporté mes coinceurs!
Nico, qui m'avait assurée en baillant et en se demandant ce que je pouvais bien bricoler, a vite compris pourquoi je n'avais pas couru dans cette longueur...
Ici Nico en termine bientôt avec L2 (5c). Le rocher a chauffé au soleil et le style d'escalade nous est bien plus habituel.
L3 est une petite traversée sans intérêt sur une vire. Puis j'attaque L4 et son dièdre glissant et exposé, sur bonnes prises néanmoins. Le plus dur aura été de se dépêtrer de l'arbre au pied de la longueur!
Encore ma pomme à l'attaque de L5, une nouvelle longueur de transition avec une traversée à droite, permettant d'arriver au-dessus de la fameuse écaille donnant son nom à cette voie.
Au départ de L6 (6a), la longueur clé de la voie: les points sont éloignés, le départ est raide et la sortie exposée, certes, mais le rocher est excellent et la longueur est belle. Malgré le tirage, c'est un plaisir.
Ici Nico en termine bientôt avec L2 (5c). Le rocher a chauffé au soleil et le style d'escalade nous est bien plus habituel.
L3 est une petite traversée sans intérêt sur une vire. Puis j'attaque L4 et son dièdre glissant et exposé, sur bonnes prises néanmoins. Le plus dur aura été de se dépêtrer de l'arbre au pied de la longueur!
Encore ma pomme à l'attaque de L5, une nouvelle longueur de transition avec une traversée à droite, permettant d'arriver au-dessus de la fameuse écaille donnant son nom à cette voie.
Au départ de L6 (6a), la longueur clé de la voie: les points sont éloignés, le départ est raide et la sortie exposée, certes, mais le rocher est excellent et la longueur est belle. Malgré le tirage, c'est un plaisir.
Nico dans L6, au-dessus de l'écaille en question. Pas bien rassuré par cette traversée ascendante, il couine un peu mais passe comme un chef.
En pleine concentration au milieu de la 6e longueur...
7e et dernière longueur rando en 5b. On commence à ressentir le mistral à mesure qu'on approche du sommet. On se refroidit bien vite, il est temps de terminer.
Dernier coup d'oeil au panorama avant de replonger côté Marseille et affronter le mistral qui souffle avec violence. C'est en redescendant à la voiture qu'on se rend compte de la chance qu'on a eue de grimper au soleil et à l'abri!
7e et dernière longueur rando en 5b. On commence à ressentir le mistral à mesure qu'on approche du sommet. On se refroidit bien vite, il est temps de terminer.
Dernier coup d'oeil au panorama avant de replonger côté Marseille et affronter le mistral qui souffle avec violence. C'est en redescendant à la voiture qu'on se rend compte de la chance qu'on a eue de grimper au soleil et à l'abri!
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