Aiguille Pierre André: Les Marmottes givrées

Samedi 11 Août 2012


On change de coin, cette fois-ci nous nous rendons dans le joli petit village de Maljasset pour aller gravir l'Aiguille Pierre André par une voie réputée pour sa beauté, Les Marmottes Givrées (TD/I/200m/6a+). Mais tout d'abord, nous profitons des deux heures de marche d'approche pour découvrir le bucolique vallon de Mary, que nous n'avions vu qu'en hiver.


L'Aiguille Pierre André... Un monolithe bien impressionnant, qui nous dévoile sa belle face rouge et austère à mesure que nous approchons. Evidemment, heure tardive d'arrivée et recherche de l'attaque de la voie nous font comme souvent maintenant attaquer par le pique nique. Au moins ça va nous alléger les sacs, parce que c'est bien raide! Au programme, 6 longueurs nous attendent : 6a/6a/5c/6a+/5c/3b.


Le départ ne dit rien qui vaille à Nico: un rocher déroutant à l'adhérence douteuse, bien vertical dès le départ, c'est sûr, il va falloir grimper, même en second! Heureusement, il est tout de même riche en excellentes prises crochetantes, ce qui me permet d'éviter les sueurs froides, vu l'espacement des points. Ah oui, c'est sûr, on est en montagne...

A l'attaque de la première longueur, en beau rocher rouge

Nico en termine avec L1, et avec le sourire!
 Deuxième longueur, et voilà que ça se corse: ça n'est certes que 6a, mais en dévers, sur un rocher dont je ne suis pas habituée, avec des points bien espacés. Concentration et relâchement sont de rigueur!

Au départ de L2 avec son petit dévers...
La troisième longueur déroule bien mieux, forcément, c'est plus facile... Ca laisse le temps de souffler avant d'attaquer la longueur suivante, qui me donnera un peu plus de fil à retordre, surtout sur le plan psychologique (ah... le petit moral...)

Nico à la sortie de L3
Parce que L4, c'est pas que c'est dur. On attaque par une fissure déversante mais avec de très bonnes prises et un équipement sinon rapproché, tout du moins sécurisant, comme souvent dans les passages "clé" des voies. Ca passe tout seul. C'est après, quand ça continue par un dièdre très raide en oblique, et ensuite, avec un pas à la con en dalle peu adhérente, sous un surplomb, et enfin quand il faut se rétablir sur une terrasse. Bah là, comme c'est que 6a, les points sont loin, alors forcément, je mets au taquet et je commence à me dire "si je vole là, vive la balayette que je vais faire"...  

Dans le pas clé...
Bon, ça passe quand même, mais j'ai bien perdu du temps là-dedans... Ensuite, c'est tout facile et très beau, sur un joli pilier aérien.

A la fin de L5
Une dernière longueur en 3b "pour rire", et nous voilà au sommet, sous un beau soleil, pour profiter de la vue qu'on a encore une fois pour nous tous seuls.



Nos tronches de cakes, contents d'être là
Trois rappels plus tard (dont un ayant nécessité une manip de l'espace pour aller décoincer la corde), nous reprenons le sentier en sens inverse, évitons les moutons en transhumance et rentrons tranquillement à Maljasset. pour l'heure du goûter.



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